Par extension, cette journée est également consacrée à la défense et la protection de l’ensemble des mammifères marins.
Alors que la lutte contre le réchauffement climatique s’intensifie, le Fonds monétaire international (FMI) s’est allié à la Great Whale Conservancy (GWC).
Leur objectif : chiffrer l’apport de la baleine dans ce combat. Et le résultat est assez surprenant. Les baleines seraient de véritables pompes à carbone.
Animaux migrateurs, ils parcourent les mers du globe, laissant sur leur passage des matières fécales. Riches en fer et en azote, leurs excréments flottent à la surface. Là, ils servent de nourriture au phytoplancton, qui en raffole. Et cet organisme végétal est essentiel.
“Ces créatures microscopiques produisent non seulement au moins 50% de l’oxygène de la planète, mais ils absorbent en plus environ 37 milliards de tonnes de CO2, soit environ 40% de tout le CO2 produit, détaille l’étude.
Pour mettre les choses en perspective, nous calculons que cela équivaut à la quantité de CO2 capturée par 1 700 milliards d’arbres, soit la valeur de quatre forêts amazoniennes.”
Mais ce n’est pas tout. Ces mammifères marins, qui se nourrissent beaucoup de phytoplancton, accumulent du carbone dans leur corps tout au long de leur longue vie.
“Quand une baleine meurt et sombre au fond de l’océan, elle piège 33 tonnes de CO2 en moyenne, supprimant ce carbone de l’atmosphère pendant des siècles, continue l’étude.
A titre de comparaison, un arbre, lui, n’absorbe que jusqu’à 48 kilos de CO2 par an.”
Voilà pourquoi j’ai créé The Lost Cetacean en 2017, avec des kits #stopplastic et la récolte de fonds pour expanser la protection des cétacés, conscientiser les sorties en mer et ne jamais partir à bord sans son kit pour ramasser le plastique et autres déchets