Le rorqual de rudolphi (rorqual boréal)

T.L.C vous invite à la découverte de certaines espèces qui peuplent encore les poumons de notre belle planète. Voici une des espèces de Balaenopteridae, appartenant à la branche des mysticètes (baleines à fanons), le rorqual de rudolphi ou rorqual boréal (Balaenoptera Boréalis) !

Comme la majorité des rorquals, sont corps est mince, fusiforme, élancé. Sa robe est grise et plus ou moins sombre, et parfois légèrement tachetée. Une tache plus claire et peu contrastée lui couvre une petite partie du ventre et les débuts des flancs.

Ce qui permet de le différencier des autres « petits » rorquals est sa corpulence,  qui le classe comme “un des plus petits parmi les plus gros” : 19.5 mètres pour 27 tonnes maxi.

Et ce qui permet de le différencier au mieux des autres jeunes spécimens de « gros » rorquals est peut être la position de son aileron dorsal falciforme (En forme de croissant), situé au deux tiers du corps, et de bonne taille proportionnellement parlant! ( ils peuvent même être impressionnant chez certains spécimens). En effet, à l’inverse, le rorqual commun ou la baleine bleue les ont beaucoup plus en arrière et bien plus petits ! (toujours proportionnellement parlant).

De plus , la baleine bleue possède un tête bien plus large et le rorqual commun une coloration assymétrique des mâchoires inférieures… au final et avec l’habitude; il n’y a plus de doute possible !

Finalement, l’espèce qui ressemble le plus à notre rorqual boréal en question, dit de rudolphi, est le rorqual tropical, même si légèrement plus petit encore. Mais là aussi, il y a moyen de le différentier ! Le rorqual boréal possède une seule carène, cette ligne qui longe le rostre (mâchoire supérieure) jusqu’aux évents, quand le rorqual tropical en à trois !

La tête est fine se terminant en une pointe plutôt prononcée , en “V”( un peu similaire au rorqual commun) et une mâchoire légèrement plus arquée également que chez les autres rorquals. Avec un peu d’habitude et d’exercice, on s’y retrouve !

Enfin, les très fines soies des fanons est un signe distinctif de l’espèce.

Quelques signes bien distinctifs à savoir lors de sorties en mer ?

Comme les autres rorquals, un corps fin et élancé à robe grise plus ou moins sombre et légèrement tachetée ici.

Une nageoire dorsale falciforme et plutôt volumineuse pour le reste du corps et située assez près du centre du dos.

Une seule carène étroite sur une tête fine qui termine en “V”, ainsi qu’une mâchoire légèrement plus arquée.

D'autres jolies particularités ?

Son gabarit et sa morphologie y sont surement pour quelque chose mais c’est un excellent nageur ! (25 km/h de croisière pour 56 km/h de pointe). C’est l’un des cétacés les plus rapides.

C’est un animal timide et ne s’approche pas beaucoup des bateaux, à l’inverse de du rorqual de minkerelativement plus sociable avec l’homme ! Il n’est pas très démonstratif et assez peureux , et par conséquent, rarement observé.

Il se nourrit de petits invertébrés, de krill et de petits poissons et adapte sa chasse à sa proie. Il peut “engouffrer” puisqu’il possède 32 à 65 sillons gulaires (ses plis sous la gorge lui permettant de décupler sa gueule) ou bien écrémer la surface en pivotant latéralement, s’inspirant de la technique de chasse des baleines franches, dépourvues de sillons gulaires.

Ils voyagent seuls ou en petite famille composée d’une femelle, d’un nourrisson, protégés par un mâle. Si la nourriture est abondante, ils peuvent se regrouper jusqu’à 50 individus pendant ce moment éphémère.

Cette espèce est présente sur tous les océans du monde à l’exception du nord de l’océan indien et évite les mers fermées. Ils sont associés aux eaux profondes de pleine mer, aux fosses et autres canyons subaquatiques. Cependant et paradoxalement, cette espèce ne plonge pas profond, et à l’inverse des autres rorquals, ne pratiquent pas l’hyperventilation leur permettant des descentes vertigineuses !

A savoir, ceux de l’hémisphère sur sont plus gros que ceux de l’hémisphère nord.

Leur longévité est de 65 ans et les mises à bas peuvent se faire chaque année.

Son statut UICN ? (Statut de conservation global des espèces végétales et animales)

En danger !

En effet la pêche baleinière intensive à réduit de 80 % les populations qui ne s’en sont toujours pas remises. Ce qui peut sauver l’espèce, c’est qu’ils vivent très au large et sont donc peut confrontés à la suractivité humaine près des cotes même si on a relevés quelques collisions avec de gros navires.

Le fait qu’ils fuient l’homme peut être la clé de leur survie ! … malheureusement pour nous,… observateurs conscients et respectueux de ces magnifiques animaux.