Le grand dauphin
T.L.C vous invite à la découverte de certaines espèces qui peuplent encore les poumons de notre belle planète. Voici une des espèces de Delphinidae, appartenant à la branche des odontocètes (cétacés à dents), le grand dauphin ou tursiop (Tursiop Truncatus) !
Cette espèce de dauphin pouvant atteindre 4,3 m pour 650 kg est la plus célèbre puisque très visible dans les parcs « d’attraction » et dans les représentations populaires… son corps est plutôt trapu, arborant une robe grise, s’éclaircissant sur la partie ventrale.
Son bec est court et large comme une bouteille, comme son nom anglais le précise (bottlenose dolphin) et il est séparé du melon par un creux plutôt marqué.
Ses nageoires pectorales sont longues et élancées et reprennent la teinte grise plus foncée du dos, dont l’aileron dorsal falciforme (forme de croissant), positionné au centre de l’animal et courant le long d’une arrête dorsale bombée, présente souvent des marques, coupures et encoches. Un bon moyen d’identification !
Quelques signes bien distinctifs à savoir lors de sorties en mer ?
C’est le dauphin le plus connu et le plus représenté lorsqu’on évoque « un dauphin ».
Un corps robuste et massif à la robe grise s’atténuant sur le gris clair (presque blanc et parfois rosé) sous le ventre et sans tâches (à l‘inverse de l’espèce la plus proche, le grand dauphin de l’Indo-Pacifique).
Un bec plutôt épais se joignant au melon par un creux marqué.
Son aileron dorsal est haut et falciforme et placé au milieu de son dos bombé.
D'autres jolies particularités ?
Il existe un dimorphisme sexuel et géographique. En effet, les mâles sont un tiers plus gros que les femelles et les individus vivants au large sont plus gros que les populations côtières.
Ils sont faciles à repérer puisque démonstratifs et peu craintifs si l’approche de l’homme est respectueuse évidemment. Leurs manifestations sont variées, bonds, claquement de queue, vigie, nage à l’étrave des bateaux et parfois même… interactions marquées de contacts avec les humains.
Ils se nourrissent de petits poissons et d’invertébrées et malgré leur sens de l’écholocation, ils n’hésitent pas à établir des techniques de chasse coordonnées utilisant l’environnement alentour, comme au travers de la technique du piège de vase lorsque la faible profondeur l’autorise : L’un des dauphins entreprend de former un cercle de vase autour du banc de poissons. Il nage près du fond et soulève la vase en agitant sa queue. Il referme le cercle enfermant ainsi les poissons dans ce tube de vase. Les autres dauphins se dressent sur leurs queues tout autour de ce tube de vase, les têtes hors de l’eau, créant ainsi une barrière, incitant les poissons à s’échapper par la surface et tombant directement dans leurs becs grands ouverts !
Une autre technique remarquable de chasse à été découverte il y a peu, pour certains dauphins de cette espèce dont l’environnement est parsemé de roches coupantes et autres récifs coralliens : ils utilisent une éponge marine coincée ou en équilibre sur le bec pour éviter les blessures lorsqu’ils viennent dénicher les petits poissons au fonds des cavités difficiles d’accès !!
Ils forment des groupes de 2 à 15 individus et peuvent par moment se réunir en grand nombre en fonction de l’activité : chasse, défense contre de plus gros prédateurs, accouplement etc… Une vie sociale bien remplie finalement !!
Leur longévité est d’environ 50 ans et les femelles mettent bas tous les 2 à … 6 ans !
Leur répartition réside dans les eaux tempérées et tropicales du globe et certains préfèrent vivre proche des côtes, d’autre, au large.
Son statut UICN ? (Statut de conservation global des espèces végétales et animales)
Préoccupation mineure malgré les multiples dangers qui menacent leur habitat : chasse ciblée, captures « accidentelles », captures pour les parcs, filets flottants, rejets chimiques, pollution plastique, pollution humaine (sonore et minérale).
Les individus du large sont un peu moins concernés.
