Comme tous les odontocètes, ils communiquent entre eux par un large éventail de sons, et utilisent des cliquetis spéciaux pour localiser leurs proie par écholocalisation. Leur ouïe est particulièrement affûtée.
La mâchoire supérieure des femelles porte 2 dents qui restent dans la boite crânienne alors que chez les mâles, la canine gauche s’allonge (de façon spectaculaire et unique) en une défense torsadée pouvant atteindre 2.6 m de long ! Souvent droite mais parfois en tire bouchon et très rarement (0.25 % d’entre eux) au nombre de deux sur un seul et même spécimen ! Elles ne permettent pas, comme beaucoup le pensent, de harponner leurs proies car une fois le poisson transpercé sur la défense, leur bouche ne peut plus l’atteindre ! En revanche, on a observé des frappes de défense sur l’eau, surement pour assommer les poissons !! D’autres découvertes récentes montrent que les défenses des narvals sont des organes sensoriels qui les informent sur leur environnement, notamment, la pression et la température de l’eau. Ce qui n’est pas si surprenant lorsque l’on sait qu’une dent d’homme réagit de la même façon !